Nous grandissons en reproduisant des mécanismes inconscients, liés à notre éducation, nos expériences de vie, nos rencontres etc. Chaque nouvelle expérience nous façonne, nous ancre de nouvelles croyances ou renforce celles que nous avions déjà.

Pour autant, le rôle de notre inconscient n’est pas de nous faire vivre des expériences en rapport avec nos valeurs, mais plutôt de tout faire pour nous protéger, nous rassurer et nous conforter. D’une certaine manière, notre inconscient est une sorte de gardien bienveillant, parfois maladroit, et adepte des conséquences à court terme.

Pour nous mettre en sécurité ou nous rassurer, notre inconscient va adopter différentes stratégies et agir sur nos mécanismes cognitifs et émotionnels :

- Oubli de souvenirs désagréables ou traumatiques
- Mise en place de blocages ou de croyances limitantes
- Déformation d’informations
- Création de biais cognitifs
- Etc.

Le problème, c’est que l’ensemble de ces informations dont nous n’avons pas ou que partiellement conscience, vont avoir des répercutions sur nos comportements, nos émotions, nos pensées et également notre santé psychologique et physique.

Une mauvaise expérience peut par exemple se transformer en une émotion refoulée. Cette émotion va alors chercher tous les moyens possibles pour s’exprimer et elle peut apparaître tout au long d’une vie sous différentes formes : Troubles anxieux, addictions, TOC, douleurs chroniques etc.

Le rôle de la thérapie est alors d’identifier les causes liées aux pathologies, et de mettre en place un travail d’accompagnement permettant de régler le problème et d’améliorer la situation. Entamer un travail thérapeutique, c’est aussi partir à la découverte de soi-même, de son histoire, de ses valeurs, tout en conservant un regard tourné vers son avenir.